durée : 00:58:42 - Toute une vie - par : Élise Andrieu - "Acheminez-moi vos histoires, je les veux toutes à présent. Je suis comme un grand réservoir, le soleil est tombé dedans. Et je gratterai la lumière avec mes ongles s'il le faut ; pour illuminer vos chimères, pour rendre vrai ce qui est faux." Anne Sylvestre, "J’ai de bonnes nouvelles". - réalisation : Annabelle Brouard
Kultur & Gesellschaft
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"Toute une vie" succède à "Une vie, une œuvre" : chaque samedi, à 17h, le portrait radiophonique de femmes et hommes d’exception. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
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Folge vom 20.11.2025Anne Sylvestre (1934-2020), celle qui nous chante
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Folge vom 18.11.2025Gilles Deleuze, le philosophe "qui faisait trembler la langue"durée : 00:59:56 - Toute une vie - par : Virginie Bloch-Lainé, Matthieu Garrigou-Lagrange - "Pour nous, il était l'incarnation de la pensée". Des anciens élèves de Gilles Deleuze, des historiens et un producteur de cinéma brossent un portrait inédit de Gilles Deleuze, de l'homme au philosophe "star". - réalisation : Clotilde Pivin - invités : Robert Maggiori Philosophe, journaliste de "Libération" et co-fondateur et président du Jury des Rencontres philosophiques de Monaco; Pierre Chevalier Producteur de cinéma (1945-2019), directeur de l’Unité Fictions d’Arte pendant douze ans, coordonnateur de l'émission "Sur les docks" de France Culture; François Dosse Historien, spécialiste de l’histoire intellectuelle, professeur à l’Université Paris-Est Créteil et Sciences Po, chercheur à l’IHTP (Institut d’histoire du temps présent); Bruno Tessarech
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Folge vom 16.11.2025Maryse Condé (1934-2024), écrire la vie, sans fardsdurée : 00:59:39 - Toute une vie - par : Myriam Rabah-Konaté - Écrivaine, dramaturge, journaliste et professeure de littérature, Maryse Condé n’est devenue romancière qu’à 42 ans, quand elle a "pu troquer des drames de papier contre de vrais drames". Son œuvre est à l’image des bouleversements qui ont rythmé sa vie entre l’Europe, l’Afrique et les Amériques. - réalisation : Somany Na
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Folge vom 13.11.2025Georges Bernanos (1888-1948) : la liberté imprenabledurée : 00:59:17 - Le Mardi des auteurs - par : Matthieu Garrigou-Lagrange - Qu'évoque Georges Bernanos, soixante ans après sa mort ? Des romans tourmentés, qui ont été portés à la scène et à l'écran ; un monument d'archaïsmes, pour ceux qui s'arrêtent à son catholicisme ombrageux, à son monarchisme militant et à son anti-modernisme cinglant... Bernanos était bien le rejeton d'une bourgeoisie qui vomissait la République, la vénalité supposée des Juifs et la foi dans le Progrès qui avait supplanté la foi en Dieu. Mais ce fou de moto, ce séducteur au regard bleu intense, cet écrivain de buvettes de gare, était aussi capable de s'insurger contre les siens, de rompre avec eux quand il pensait qu'ils trahissaient ce en quoi lui croyait fermement : la liberté de l'esprit et un idéal de vie évangélique. Doué d'une fureur d'écrire qui le faisait souffrir, Bernanos est à la ressemblance du Brésil où il vécut sept ans : un colosse aux pieds d'argile. Ce numéro d' "Une vie Une Oeuvre" présente un portrait oublié ou ignoré de ce monstre sacré de notre littérature qui voulait rester fidèle à l'enfant qu'il avait été. Bernanos nous parle encore et plus qu'on ne le pense. Il est mû par une " liberté grande ", comme disait Julien Gracq : une liberté imprenable. - invités : Renée Bédarida Historienne; Claire Daudin Universitaire et écrivain; Benoît Lobet; Philippe Verdin; Bruno Frappat; Hervé Guyomard Economiste, directeur de recherche à INRAE